
Près de 12 millions de personnes ont déjà besoin d'une aide alimentaire en Somalie, en Ethiopie et au Kenya, estime la FAO.
Drought in #HornofAfrica: 17mln face hunger."We cannot wait for a disaster like the famine in 2011" @MariaLenasemedo https://t.co/0jqMSQf2Ky pic.twitter.com/eZXTXNly3b
— FAO Newsroom (@FAOnews) January 30, 2017
Sécheresse dans le Corne de l’ #Afrique: des millions de personnes confrontées à des pénuries alimentaires https://t.co/fA8FilkgyZ
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« L'ampleur de la crise requiert d'intensifier nos efforts et notamment ceux de coordination au niveau régional et national. Il s'agit avant tout d'une situation d'urgence humanitaire, il faut également protéger les moyens d'existence. Il est temps d'agir maintenant », a déclaré Mme Maria Helena Semedo, Directrice générale adjointe chargée des ressources naturelles et du climat. « Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre qu'une catastrophe telle que la famille de 2011 ne se reproduise.»
Maria Helena Semedo s'exprimait au nom du Directeur-général de la FAO à l'occasion du Panel de haut-niveau sur la situation humanitaire dans la Corne de l'Afrique, un événement présidé par Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, en marge du 28eme Sommet de l'Union Africaine qui a débuté lundi 30 janvier 2016 à Addis-Abeba.
Des épisodes répétés de sécheresse ont provoqué plusieurs mauvaises récoltes consécutives, des épidémies de maladies, la détérioration des pâturages et un accès limité à l'eau sans compter le décès de nombreux animaux.
« L'insécurité et les chocs économiques affectent les populations les plus vulnérables» a averti Bukar Tijani, Sous-Directeur général et Représentant régional pour l'Afrique. « La situation se détériore rapidement et le nombre de personnes ayant besoin d'une aide humanitaire d'urgence pour leurs moyens d'existence augmente au fur et à mesure que la saison sèche et creuse continue, avec notamment des répercussions importantes sur les moyens d'existence, sur les avoirs des ménages et sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des communautés rurales affectées » a-t-il ajouté.
De plus, le nombre de réfugiés et de demandeurs d'asile est passé de 500.000 en 2015 à 3 millions en 2016 du fait de l'insécurité dans la région.