C'est une épidémie sans précédent qui touche le sud du Nigeria. La fièvre Lassa, virus proche d'Ebola se propage à une vitesse fulgurante... 350 personnes sont contaminées selon l'organisation mondiale de la santé. On compte déjà 110 morts depuis le mois de janvier.
Masque.. combinaison intégrale, cette infirmière entre dans une salle d'isolement où ont été confiné des patients atteint du virus de Lhassa. Cette fièvre hémoragique a déja fait 110 morts au Nigeria depuis le mois de janvier contre 143 pour l'année 2017 Wilson Oherein vient de perdre son épouse. Sa fille de trois ans a été également mise à l'isolement. "Quand ma femme est tombée malade, deux jours après on l'a enterrée, parce qu'elle avait les mêmes symptômes de la fièvre de Lassa, mais nous ne le savions pas, parce qu'elle était enceinte", indique le mari de la défunte.
L'état d'Odeo dans le sud du pays, region pauvre rurale est particulièrement touchée et son gouvernement local a acheté en urgence du materiel de protection et des machines à dialise face à la lenteur d'Abuja. L'hôpital d'Irrua est pourtant à la pointe de qui se fait en Afrique de l'Ouest. Il est le seul du pays où les habitants peuvent être diagnostiquer et soigner. Les échantillons étaient auparavant envoyés en Afrique du sud. La rapidité de l'épidemie a pris de court l'établissement, encore en construction. "Dans notre salle de confinement nous pouvons avoir au maximum 24 patients. Nous en avons 45 aujourd'hui et nous avons du déplacer certains malades dans un batiment encore en chantier", témoigne ce médecin de l'hôpital.
"L'état d'Odeo dans le sud du pays, region pauvre et rurale est particulièrement touché"
La fièvre lassa se transmet par les excréments des rongeurs et entre hommes par les fluides corporels . L'Organisation mondiale de la santé plaide pour une meilleur prévention. "Nous allons à l'essentiel donc nous nous concentrons sur une bonne hygiene de smains, c equi veiut dire que nous devons nous laver les mains corretcements en utilisant la bonne technique", indique Kevin Ousman, de l'OMS. Les experts de l'OMS craignent une nouvelle mutation du virus, le rendant encore plus actif.