Le scandale a eu un tel retentissement dans le pays samedi que le Palais royal a du annoncer l'ouverture d'une enquête. Un communiqué publié samedi soir précise qu'il s'agit de "déterminer les responsabilités et les défaillances qui ont pu mener à cette regrettable libération". Le texte précise que "le roi n'a jamais été informé, de quelque manière que ce soit et à aucun moment de la gravité des crimes abjects pour lesquels l'intéressé a été condamné". Les journaux marocain Lakome et espagnol El Pais émettent l'hypothèse que l'homme serait un agent des services secrets espagnols d'origine irakienne. Il serait déjà en Espagne. L'affaire met aussi en lumière l'importance des réseaux sociaux au Maroc, qui ont relayé l'indignation du public et les appels à manifester. Outre, la manifestation de vendredi soir à Rabat, des rassemblements ont été signalés à Kenitra, Tanger, Tetouan et Agadir. De nouveaux appels circulent pour des sit-in mardi et mercredi à Rabat et Casablanca.
La grâce d'un pédophile indigne les Marocains
