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Après deux jours de consultations pour mettre fin à l'impasse politique en RDC, le président Kabila se donne ... deux jours pour nommer un nouveau chef de gouvernement. L'occasion de botter en touche ou du moins de relancer le ballon dans le camp de la coalition de l'opposition, à laquelle il a demandé de dresser une liste de candidats possibles pour occuper ce poste.
RDC : Joseph Kabila annonce la nomination d'un Premier ministre dans 48 heures https://t.co/w9BShDlvce pic.twitter.com/sqyHVrS9vc
— #PODRC6 (@19decembre) April 5, 2017
Ici la vidéo de l'intervention du président Joseph Kabila devant le Congrès.
Kabila annonce la nomination d’un nouveau Premier ministre dans 48 heures https://t.co/4IUbkofbfn pic.twitter.com/lOPrEteK16
— lavenir.net (@lavenir_net) April 5, 2017
Première réaction du côté de l'opposition : "nous attendons que le président Kabila donne suite à la demande d'audience du président du Rassemblement pour discuter de la question du Premier ministre. C'est lui et sa majorité qui entretiennent la confusion", a commenté auprès de l'AFP Christophe Lutundula, un porte-parole du Rassemblement.
Protestations silencieuses en #RDC contre l'échec de l'Accord - partenaires devraient accroître pression sur Kabila https://t.co/gpoIwSu6Ku pic.twitter.com/oMJPpMYYhN
— Ida Sawyer (@ida_sawyer) April 4, 2017
Trois mois après la signature de l'accord de cogestion par la majorité et l'opposition, la formation d'un gouvernement élargi n'est toujours pas chose faite, rendant hypothétique la tenue des scrutins avant fin 2017 comme le prévoit l'accord. Ce compromis prévoit le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila jusqu'à l'entrée en fonction d'un successeur devant être élu au cours d'une présidentielle censée avoir lieu avant fin 2017.
Il prévoit aussi la formation d'un gouvernement dirigé par un membre du "Rassemblement", coalition constituée en juin 2016 autour d'Etienne Tshisekedi, opposant historique congolais, décédé à Bruxelles le 1er février 2017.
Joseph Kabila est au pouvoir depuis 2001 et la Constitution lui interdit de se représenter. Sa réticence à démissionner à la fin de son mandat constitutionnel, le 20 décembre dernier, a entraîné le pays dans de graves turbulences.
En vertu d'un accord négocié par les influents évêques catholiques du pays et signé le 31 décembre 2016, Joseph Kabila a été autorisé à rester au pouvoir en tandem avec un corps de transition et un nouveau premier ministre issu de l'opposition. L'accord n'a jamais été entièrement mis en oeuvre - malgré les pressions internationales - et des violences ont éclaté, notamment dans la région du Kasaï. Ici notre article sur 7 mois de violences au Kasaï .