
Une femme atteinte d'une forme sévère de mpox dans un hôpital de l'est de la République démocratique du Congo, le 24 août 2024
La Tanzanie a confirmé lundi ses deux premiers cas de Mpox, une maladie virale potentiellement mortelle qui touche plusieurs pays africains et pour laquelle l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte.
Deux individus présentant des symptômes ont été isolés et testés dimanche, a déclaré la ministre de la Santé Jenista Mhagama dans un communiqué publié sur X.
"Parmi les cas suspects, on trouve un chauffeur de camion arrivé à Dar es Salaam depuis un pays voisin", a-t-elle ajouté.
Selon un rapport de l'agence de santé de l'Union africaine (UA) publié la semaine dernière, 6.034 cas de mpox ont été confirmés depuis janvier dans 22 pays, entraînant 25 décès.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait maintenu fin février son niveau d'alerte maximale pour l'épidémie de mpox, au vu de l'augmentation continue du nombre de cas et des pays touchés.
L'agence onusienne avait déclaré l'urgence de santé publique de portée internationale, le 14 août 2024 face à la propagation fulgurante de la maladie anciennement connue sous le nom de variole du singe en Afrique, et en particulier en République démocratique du Congo.
Le mpox est causé par un virus de la même famille que la variole, qui peut être transmis à l'homme par des animaux infectés mais peut également se transmettre d'un humain à l'autre par contact physique étroit.
La maladie, qui a été détectée pour la première fois chez l'humain en 1970 en RDC, alors connue sous le nom de Zaïre, entraîne de la fièvre, des douleurs musculaires et de larges lésions cutanées semblables à des furoncles, et peut être mortelle.
Elle a deux sous-types, clade 1 et clade 2. Le virus, longtemps endémique en Afrique centrale, a défrayé la chronique en mai 2022 lorsque le clade 2 s'est propagé à travers le monde, affectant principalement les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.