Le Cameroun a annoncé avoir libéré 5000 civils des mains des islamistes nigérians de Boko Haram. Des libérations survenues à la suite d'une opération militaire transfrontalière au cours de laquelle une soixantaine de djihadistes auraient été tués.
Le premier contingent de prisonniers, principalement des femmes et des enfants ont été transportés vers le village de Poulka, en territoire camerounais, avant d'être transportés par des véhicules des Nations unies de l'autre côté de la frontière, dans le camp de réfugiés de Banki.
Une opération militaire d'ampleur
La libération des 5000 civils intervient après une semaine d'intervention militaire. "L'armée camerounaise a entamé une vaste opération de ratissage le long de la frontière camerouno-nigériane du 27 février au 7 mars baptisée Thunder 2", a indiqué le porte-parole du gouvernement Issa Tchiroma Bakary.
Le groupe Boko Haram se bat depuis 2009 pour tenter d'établir un califat dans la région du lac Tchad, frontalière entre la Nigeria, le Cameroun et le Niger.