Le "contrat du siècle" entre la RDC et la Chine finalement amendé

La RDC a finalement trouvé un accord avec le Chine representé par le Groupement des entreprises chinoises (GEC). Le contrat minier de 2008 signé sous la présidence de Joseph Kabila va être enfin amendé. 55% des benéfices de l'exploitation des concessions minières confiées à la Chine iront bien aux intêrets congolais.

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Felix Tshisekedi

Le président de RDC Felix Tshisekedi salue ses partisans lors de la cérémonie d'investiture pour le second mandat le 20 janvier 2024. 

AP Photo/Guylain Kipoke
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L'ex-président Kabila (2001-2019) avait négocié en 2008 un contrat sous forme de troc - cobalt et cuivre contre la construction d'infrastructures - avec un consortium chinois pour un montant de 9 milliards de dollars, renégocié à 6 milliards sous pression du Fonds monétaire international (FMI). Ce contrat avait pris le nom de "contrat du siècle".

Près de 2,74 milliards ont été décaissés par la partie chinoise, pour l'essentiel sous forme d'investissements à la date de la fin de l'année 2022.

"Un important déséquilibre financier" au détriment de la RDC

Le président Félix Tshisekedi s'était exprimé en février 2023 en faveur de la révision du contrat minier conclu en 2008 avec la Chine afin de "garantir les intérêts" de la République démocratique du Congo (RDC).

Mi-février 2023 , l'Inspection générale des finances (IGF) de la RDC estimait dans une étude qu'il y avait, dans cette convention de collaboration, un "important déséquilibre financier" au détriment de la RDC.

Lire : les minerais, une malédiction pour la République démocratique du Congo ?

Dans ses conclusions, l'IGF avançait un montant de "76 milliards de gain pour la partie chinoise, contre 3 milliards d'infrastructures pour la RDC". 

Dans le nouveau partage l'Etat congolais percevra près d'un tiers d'un milliard de dollars de bénéfice à produire par la société conjointe Sicomines sinno-congolaise. Cela, selon Kinshassa,  cela representerait de fait un doublement des sommes alloués à la construction de nouvelles constructions et nouvelles infrastructures.