Le gouvernement de Bamako a mandaté la principale institution religieuse musulmane du pays pour qu'elle discute avec Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa, deux chefs djihadistes maliens recherchés par l'armée française. Cette décision d'entamer ces pourparlers n'est pas une surprise, nous explique Ousmane Ndiaye, "la ligne officielle du gouvernement malien avant le coup d'état était la négociation. [...] Ce qui est nouveau, c'est que ça intervient dans un contexte où la tension est très forte entre le Mali - le gouvernement de Maïga, et la France."