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"Le Mali n'est pas un pays en guerre", le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga

Soumeylou Boubèye Maïga, Premier ministre du Mali depuis le 31 décembre 2017, était l'invité du journal de l'Afrique ce mercredi 27 juin. Il a évoqué l'élection présidentielle prévue le 29 juillet, la situation sécuritaire de son pays, les accusations contre l'armée, mais également le bilan d'Ibrahim Boubacar Keïta. Retrouvez ici l'intégralité de son interview, réalisée par Patrice Férus.

 

Lors de son entretien sur TV5MONDE, le Premier ministre malien a évoqué l'organisation de l'élection présidentielle prévue le 29 juillet prochain. Il assure avoir "commencé la distribution des cartes électorales biométriques" et "avoir tenu jusque là tous les délais".


Nous avons respecté scrupuleusement le calendrier que nous avons déployé. Sur le plan de la logistique et des préparatifs, nous n'avons pas de problèmes.

Soumeylou Boubèye Maïga, Premier ministre du Mali

Interrogé par notre journaliste-présentateur Patrice Férus sur la grève des administrateurs civils et son éventuelle perturbation sur l'organisation du scrutin, Soumeylou Boubèye Maïga concède que dans certains endroits, ce mouvement social a eu "un impact sur la distribution des cartes électorales", mais que le gouvernemet trouvera "une solution de sortie de crise", avant d'ajouter :


Je respecte la liberté syndicale mais le droit de grève est strictement encadré par la loi et impose aux intéressés de respecter un service minimum.

Soumeylou Boubèye Maïga, Premier ministre du Mali

Par rapport à la sécurité des votants, le Premier ministre malien souligne que "l'ensemble des mouvements signataires de la paix vont participer à la sécurisation des opérations électorales".


Le Mali n'est pas un pays en guerre.

Soumeylou Boubèye Maïga, Premier ministre du Mali

Après l'assassinat de 32 civils peuls, dont le corps a été retrouvé le 23 juin, le Premier ministre indique qu'il est "totalement injuste et inadmissible de faire croire que l'État malien, à travers l'armée, combattrait telle ou telle communauté".

►Lire notre dossier : Au Mali, la spirale inquiétante des tueries intercommunautaires

À quelques jours de la venue d'Emmanuel Macron au sommet de l'Union Africaine organisé en Mauritanie, Soumeylou Boubèye Maïga indique que "sans le soutien militaire et diplomatique de la France, nous n'aurions jamais pu rendre opérationnelle la force conjointe" (du G5 Sahel ndlr).