Il y a 5 ans, l'élection présidentielle malgache s'organise sous la responsabilité de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en pleine crise politique et sociale. Pour veiller au bon déroulement du vote, des observateurs internationaux de la francophonie sont envoyés sur place. Nos envoyés spéciaux à Tananarive, Rémy Vincent et Guillaume Martin, ont suivi le travail d'un observateur expérimenté.
Quatre jours avant l'ouverture des bureaux de vote, les dernières consignes sont données par la CENI, sous le contrôle des observateurs internationaux de la francophonie. L'objectif ? Eviter les risques de fraude électorale.
En 2013, ce sont près de 8 millions d'électeurs de la Grand Ile appelés à choisir entre 33 candidats au premier tour. Pour la plupart des Malgaches, ce scrutin doit permettre de sortir de la grave crise politique, économique et sociale dans laquelle leur pays est plongé depuis l'éviction de Marc Ravalomanana en 2009.
Le processus électoral se déroulera dans le calme. Et c'est finalement Hery Rajaonarimampianina, l'ancien ministre des Finances, qui remporte l'élection avec 53,50 % des voix.
Brigant un second mandat en 2018, sera-t-il réélu ? Trente-six candidats sont en lice au premier tour, le 7 novembre prochain. Une élection qui semble s'organiser de manière apaisée, du moins en apparence, alors que le pays a connu une nouvelle crise politique fin avril.