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Lettre de Sa Majesté le Roi Philippe à Son Excellence Monsieur le Président Félix Tshisekedi à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo @MonarchieBe @Presidence_RDC pic.twitter.com/YuUqZLt6Uj
— Belgique en RDCongo (@BelgiqueRDCongo) June 30, 2020
La mort de l'Afro-Américain George Floyd, asphyxié fin mai par un policier blanc à Minneapolis aux Etats-Unis, a en effet ravivé en Belgique le débat sur les violences de la période coloniale au Congo et sur la personnalité très controversée de Léopold II qui régna de 1865 à 1909.
De nombreuses statues représentant l'ancien souverain à la longue barbe ont été vandalisées, à Bruxelles et Anvers notamment, le plus souvent recouvertes de peinture rouge symbolisant le sang versé par les Congolais.
Retour sur la colonisation belge au Congo avec François Ryckmans, journaliste spécialiste de l'histoire contemporaine du Congo.
Certaines universités et municipalités ont également décidé de retirer statues ou bustes, comme cela doit encore être le cas mardi dans un parc public à Gand.
Dans une pétition qui a recueilli plus de 80.000 signatures, le collectif de militants anticolonialistes "Réparons l'Histoire" a réclamé que "toutes les statues" en hommage à Léopold II soient retirées à Bruxelles, notamment la statue équestre la plus célèbre érigée face au palais royal.
Le texte de cette pétition, un des éléments déclencheurs de la mobilisation désormais relayée par des élus belges, accuse Léopold II d'avoir été "un bourreau" et d'avoir "tué plus de 10 millions de Congolais".
Via des sociétés concessionnaires, Léopold II a recouru au travail forcé pour extraire notamment le caoutchouc au Congo. Des exactions - jusqu'aux mains coupées pour les travailleurs insuffisamment productifs - ont été documentées.
Selon la plupart des historiens les violences n'ont pas cessé après 1908, et un régime de séparation stricte des Noirs et des Blancs, comparable à l'apartheid de l'Afrique du Sud, a été maintenu pendant des décennies.
« Tout travail de vérité et de mémoire passe d’abord par la reconnaissance de la souffrance. Par reconnaître la souffrance de l’autre. » Discours prononcé à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance de la #RDC. Belle fête à tous les Congolais https://t.co/YhfxB3wLHZ
— Sophie Wilmès (@Sophie_Wilmes) June 30, 2020