Le gouvernement algérien a anticipé le scrutin des législatives qui auront lieu ce samedi 12 juin. Pour le chercheur Luis Martinez, cela ne va pas changer la donne : "Nous sommes dans un agenda post-Bouteflika qui est organisé autour d'une vision que l'armée a de l'Algérie aujourd'hui, une Algérie entourée de menaces, de risques [...] Et donc les partenaires ne sont plus suffisament disponibles, et on va injecter des islamistes modérés." Pour Slimane Zeghidour, ce système est fragile "il suffit de retirer une brique, et tout l'édifice se lézarde."