« Toute mort soudaine en prison doit être suivie d'une enquête rapide, impartiale, minutieuse et transparente menée par un organe indépendant », avait déclaré Rupert Colville, porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l'Homme, au lendemain du décès de Mohamed Morsi lundi 17 juin. L'ONU demandait ainsi une enquête sur la mort de l'ancien président dont les conditions de détention ont été critiquées à plusieurs reprises. Pour les autorités égyptiennes, il s'agit d'une volonté de l'ONU de "politiser un cas de décès naturel".