Les habitués de TV5Monde.com évoquent la compétition à venir
De Ghouti
Quand le foot-ball prend des proportions draconiennes, cela devient presqu'infernal, tout comme...le vuvuzela ! Alors, que faut-il en penser et comment doit-on s'y prendre, ouverture d'Esprit oblige, pour dissiper ce qu'on a pu considérer, le temps d'un match, comme un nuage ? Eh bien, tout simplement en changeant quelques tactiques et évidemment, quelques éléments, ce qui, à mon avis, a déjà été fait. Donc, je ne vous apprends rien ! En revanche, je me dois de vous dire tout de même que certains mots, comme " humiliation " ou " risée " n'ont rien à voir là-dedans et n'ont pas leur place dans ces circonstances footballistiques. Ce n'est pas parce qu'on a perdu un match ou deux qu'on devrait s'exposer à ce genre de qualificatif. J'avoue que j'ai été assez surpris d'entendre ça et je n'ai pas du tout aimé. Je pense qu'on a un peu exagéré dans l'ensemble et tout ça, juste parce que l'Equipe de France a eu quelques difficultés, chose qu'on ne s'y attendait pas, mais...ceci reste un Sport et seulement un sport. Alors, ne mélangeons pas tout et restons sportifs puisque de tout évidence, c'est bien dans la tête que ça se passe ?...
De Viken Hannessian, Liban
Je ne comprends pas comment TF1 qui sponsorise L'Equipe de France, recrute comme consultant Robert Pires un garçon qui hait Domenech. J'aime Pires, je n'ai pas de sympathie particulière pour Domenech, mais je trouve scandaleux qu'on désigne Domenech comme responsable de tous les maux de l'équipe de France. Bien sûr, il n'est pas un bon sélectionneur. Mais il a été désigné par la FFF, il n'est pas arrivé à son poste par un putsch. A mon avis il faut tout changer en commençant par la tête de la FFF. Et il faut évincer les joueurs qui ne méritent pas de porter le maillot tricolore (et ils sont nombreux pour des raisons différentes). Bon courage à Laurent Blanc.
De Jean Claude Prette, Australie
Nous sommes des Français vivant an Australie. Regardant le premier match de foot entre la France et l'Uruguay notre famille et nous même sommes restés dégoûtés de voir à l'introduction de l'hymne national des deux pays, de voir les joueurs Uruguayens chanter et fier de l'être leur hymne national... Alors que les joueurs Français n'ont même pas ouvert la bouche. Quelle triste image nous représentons de la France à travers le monde. De tout coeur nous leurs souhaitons bonne chance...
De Joyce O. Lowrie Professeur Emérite Wesleyan University Middletown, USA
Je suis nee et j'ai grandi a Curitiba, la capitale de l'etat du Parana, au Bresil. Le "futibol" est le seul "sport" que je suis a la tele. Ce n'est pas la guerre, c'est tout a fait evident que c'est du ballet!!!!!!!!!!!!! Et Pele fait partie de la famille de ma niece. Il a signe un ballon pour mon petit-fils lorsqu'il a recu un doctorat es Lettres a mon universite aux Etats-Unis: Wesleyan University, a Middletown, Connecticut. J'adore le jeu, et j'adore Pele! Je lui ai donne un bon bisou, et il m'a embrasse en me donnant un "beijo"!!! Quelle joie!
Arnaud Carrere, du Honduras
J'aime le mondial, le "mundial" comme on dit par ici, c'est un peu comme un carnaval à l'échelle planétaire, chaque "comparsa" a travaillé, d'arrache-pied, d'arrache-coeur dans son petit coin de verdure, pour, dans un défilé de couleurs, de drapeaux, de sifflets et de cris, donner le meilleur d'elles mêmes, à travers la grande rue du monde, verte autoroute rectangulaire de l'info... J'aime entendre le coeur du Monde battre au rythme des rebonds du ballon. J'aime quand les joueurs entonnent les hymnes, jouent une toute autre partition et déjouent les pronostics !! J'ai aimé le mundial qui a vu s'affronter le Portugal, ancien colonisateur et l'Angola, ancienne colonie, avec cet échange symbolique de maillots, et qui a vu jouer un pays qui n'existe plus, je me suis demandé d'ailleurs, si la Serbie-Montenegro l'emportait, ou irait la coupe?? J'aimerais voir les petits pays prendre le pas sur les grands, rythmer la cadence de cette "surprise partie", et montrer aux grandes nations désenchantées ce qu'est soutenir une équipe, retenir son souffle à l'unisson dans cet instant hors du temps où le ballon prend la direction des cages Cette année, ma comparse entre en scène enfin après 28 ans d'attente !