A Kinshasa, il n'est pas rare de voir les lunettes médicales étalées dans la rue. Elles sont même entremêlées avec d'autres types de lunettes que proposent les vendeurs ambulants aux passants. Et pourtant, la vente des lunettes médicales exige certaines normes sans lesquelles l'acheteur est exposé au risque des maladies graves telle que la cécité selon les spécialistes. Nombreux sont les Kinois qui souffrent des troubles de la vue mais n'ont pas suffisamment de moyens financiers pour se payer une consultation chez un ophtalmologue et s'acheter par la suite une paire des lunettes médicales. Pour contourner cette difficulté, certains vont directement chez les vendeurs à la sauvette de lunettes.
Daniel KIKONGO fait partie des vendeurs ambulants dans ce carrefour très mouvementé de la capitale où il se déploie chaque jour pour proposer aux passants ses lunettes de toutes sortes parmi lesquelles des lunettes médicales.
Il s'approvisionne auprès des chinois qui leur propose toute sorte des lunettes.
Pour ceux qui ont des problèmes d'yeux, il affirme leur vendre des lunettes médicales quand ils présentent les ordonnances avec les numéros de verre indiqués par le médecin. Mais, il lui arrive aussi de conseiller et d'aider d'autres clients dépourvus de moyens mais qui ont eu à consulter une fois un ophtalmologue et qui depuis lors ont gardé en tête les unités de leurs verres qui ont peut être déjà changé.
Contrairement à d'autres vendeurs ambulants des lunettes, Stanley MPIA a choisi lui de ne plus jamais vendre les lunettes médicales. C'est pour éviter des disputes avec ses clients dont certains revenaient souvent avec des réclamations selon lesquelles les lunettes achetées les ont rendus plus malades car les unités ne correspondent pas à ce qu'ils ont demandé.
Donatien NTUMBA compte parmi les nombreuses victimes de ce commerce de lunettes médicales dans la rue, à la limite illicite. Pour avoir été plus malade qu'il ne l'était avant le port des lunettes médicales achetées dans la rue, il a décidé de ne plus se les procurer n'importe comment et n'importe où si ce n'est sur l'avis de son médecin qu'il consulte désormais depuis deux ans.
Pour l'ophtalmologue Joseph KAPUKU, le secteur médical est réglementé mais c'est la non application de la loi qui est à la base de la vente désordonnée des lunettes médicales dans la rue. Il demande aux autorités de sévir mais dans un pays où le pouvoir d'achat de la population s'affaiblit constamment, difficile que pareille mesure ne s'applique.
F. MOKOKO
Daniel KIKONGO fait partie des vendeurs ambulants dans ce carrefour très mouvementé de la capitale où il se déploie chaque jour pour proposer aux passants ses lunettes de toutes sortes parmi lesquelles des lunettes médicales.
Il s'approvisionne auprès des chinois qui leur propose toute sorte des lunettes.
Pour ceux qui ont des problèmes d'yeux, il affirme leur vendre des lunettes médicales quand ils présentent les ordonnances avec les numéros de verre indiqués par le médecin. Mais, il lui arrive aussi de conseiller et d'aider d'autres clients dépourvus de moyens mais qui ont eu à consulter une fois un ophtalmologue et qui depuis lors ont gardé en tête les unités de leurs verres qui ont peut être déjà changé.
Contrairement à d'autres vendeurs ambulants des lunettes, Stanley MPIA a choisi lui de ne plus jamais vendre les lunettes médicales. C'est pour éviter des disputes avec ses clients dont certains revenaient souvent avec des réclamations selon lesquelles les lunettes achetées les ont rendus plus malades car les unités ne correspondent pas à ce qu'ils ont demandé.
Donatien NTUMBA compte parmi les nombreuses victimes de ce commerce de lunettes médicales dans la rue, à la limite illicite. Pour avoir été plus malade qu'il ne l'était avant le port des lunettes médicales achetées dans la rue, il a décidé de ne plus se les procurer n'importe comment et n'importe où si ce n'est sur l'avis de son médecin qu'il consulte désormais depuis deux ans.
Pour l'ophtalmologue Joseph KAPUKU, le secteur médical est réglementé mais c'est la non application de la loi qui est à la base de la vente désordonnée des lunettes médicales dans la rue. Il demande aux autorités de sévir mais dans un pays où le pouvoir d'achat de la population s'affaiblit constamment, difficile que pareille mesure ne s'applique.
F. MOKOKO