Caroline Roussy, responsable Afrique à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) et docteure en histoire, est réservée sur l'identité des ravisseurs que l'on suppose appartenir au GSIM. Cette libération est un coup d'éclat pour la junte militaire qui "réussit là où la France et le gouvernement d'Ibrahim Boubacar KeÏta ont été tenus en échec pendant des mois, voire des années." Mais on ne sait pas combien de djihadistes ont été arrêtés ni qui ils sont souligne-t-elle. "La situation reste complexe car on ne connaÎt pas leur itinéraire".