Fil d'Ariane
The EU does not ask to choose sides. We just ask all countries to stand on the side of the UN Charter and international law.
— Josep Borrell Fontelles (@JosepBorrellF) January 27, 2023
I hope that South Africa will use good relations with Russia to convince Russia to stop the senseless war against Ukraine.https://t.co/RxyOIhKZiH pic.twitter.com/hBxm0oF73C
Tous les pays peuvent conduire leur propre politique étrangère, a-t-il ajouté, comprenant "le désir" de certains pays "d'épargner la Russie pour une raison ou pour une autre". "Mais... la coïncidence entre le début de la guerre (il y a un an, le 24 février 2022, ndlr) et ces exercices militaires n'est pas pour nous la meilleure chose", a souligné le diplomate européen, lors d'un point de presse avec Naledi Pandor. Le "partenariat stratégique" avec Pretoria "suit une trajectoire positive malgré certaines choses irritantes", a-t-il aussi souligné.
Les autorités sud-africaines ont jusqu'à présent refusé de prendre parti sur l'invasion russe de l'Ukraine.
L'Union européenne "ne demande pas à l'Afrique de choisir son camp", a précisé Josep Borrell, mais demande à Pretoria d'utiliser ses bonnes relations avec Moscou pour convaincre la Russie de mettre un terme à la guerre.
De son côté la ministre sud-africaine, qui a reçu son homologue russe Sergeï Lavrov un peu plus tôt dans la semaine, a défendu les exercices conjoints, soulignant que tous les pays faisaient de même avec leurs "amis".
Voir : Guerre en Ukraine : l'Afrique du Sud se dit "amie" de la Russie
L'Afrique du Sud a récemment pris la présidence des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), groupe des grands pays émergents.
L'Afrique est redevenue un champ de batailles d'influence, notamment depuis le début du conflit en Ukraine.
La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen était également en Afrique du Sud cette semaine, dernière étape d'une tournée africaine.
Devant des journalistes le 26 janvier, elle a averti que tous les pays devraient se conformer aux sanctions occidentales sur la Russie ou faire face aux conséquences. "En cas de violation de ces sanctions par des hommes d'affaires ou des gouvernements, nous répondrions de manière rapide et ferme", a-t-elle lancé.
En décembre, l'Afrique du Sud avait été critiquée pour avoir autorisé un cargo russe visé par les sanctions occidentales à amarrer et décharger sa cargaison dans une base navale du Cap.
L'ambassade des États-Unis avait à l'époque indiqué aux médias locaux que ceux qui soutenaient le cargo risquaient d'enfreindre les sanctions contre la Russie.