Après plusieurs mois de propagation, lépidémie de peste à Madagascar
"Il y a une amélioration dans la lutte contre la propagation de la maladie de la peste, ce qui veut dire qu'il y a de moins de moins de malades dans les hôpitaux", a indiqué à la radio nationale, le mardi 31 octobre 2017, le Dr Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la Santé. "Il n'y a presque plus de décès dûs à la peste aussi bien dans les hôpitaux que dans les quartiers ces derniers jours", a-t-il ajouté, tout en invitant les Malgaches "à continuer les assainissements et à rejoindre les hôpitaux pour ceux qui ne se sentent pas très bien".
Sur les axes reliant la capitale aux provinces, des barrages sanitaires ont été mis en place pour contrôler tous les déplacements à l'intérieur du pays. Tous les voyageurs des véhicules de transports en commun doivent passer obligatoirement un contrôle thermique à l'aide d'un thermomètre à infrarouge.
Les mêmes contrôles sont appliqués à l'entrée des écoles et des banques à Antananarivo. Le commerce des thermomètres à infrarouge est devenu une bonne affaire à Madagascar: leur prix peut varier de 100.000 à 220.000 Ariary (27 à 60 euros).
Elle a provoqué un vent de panique au sein de la population, notamment à Antananarivo où les pharmacies ont été prises d'assaut par les cliens désireux d'acheter masques et antibiotiques. Depuis août, on a enregistré 128 décès en raison de la peste dans tout Madagascar, dont un Français et un Néerlandais.
La bactérie de la peste, qui se développe chez les rats, est véhiculée par les puces. Chez l'homme, la forme pulmonaire de la maladie - transmissible par la toux - peut être fatale en seulement 24 à 72 heures. La forme bubonique est moins dangereuse.
Deux tiers des malades recensés à Madagascar ont été infectés par la peste pulmonaire.
"Il y a une amélioration dans la lutte contre la propagation de la maladie de la peste, ce qui veut dire qu'il y a de moins de moins de malades dans les hôpitaux", a indiqué à la radio nationale, le mardi 31 octobre 2017, le Dr Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la Santé. "Il n'y a presque plus de décès dûs à la peste aussi bien dans les hôpitaux que dans les quartiers ces derniers jours", a-t-il ajouté, tout en invitant les Malgaches "à continuer les assainissements et à rejoindre les hôpitaux pour ceux qui ne se sentent pas très bien".
Pour hier (lundi 30 octobre 2017), dans tout Madagascar, on a enregistré 30 personnes guéries de la peste, et, depuis août, on a 1.044 guérisons dans tout le pays.Dr Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la Santé
Contrôles sanitaires sur les routes
A Antananarivo, la capitale, les élèves des établissements privés ont repris les cours depuis lundi. Pourtant, le ministère de l'Education avait suggéré de repousser la date de la rentrée scolaire 2017-2018 au 6 novembre prochain.Sur les axes reliant la capitale aux provinces, des barrages sanitaires ont été mis en place pour contrôler tous les déplacements à l'intérieur du pays. Tous les voyageurs des véhicules de transports en commun doivent passer obligatoirement un contrôle thermique à l'aide d'un thermomètre à infrarouge.
Les mêmes contrôles sont appliqués à l'entrée des écoles et des banques à Antananarivo. Le commerce des thermomètres à infrarouge est devenu une bonne affaire à Madagascar: leur prix peut varier de 100.000 à 220.000 Ariary (27 à 60 euros).
Une épidémie étendue aux zones urbaines
Cette année, l'épidémie a commencé en août et s'est propagée "aux grandes zones urbaines, contrairement aux précédentes épidémies", selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).Elle a provoqué un vent de panique au sein de la population, notamment à Antananarivo où les pharmacies ont été prises d'assaut par les cliens désireux d'acheter masques et antibiotiques. Depuis août, on a enregistré 128 décès en raison de la peste dans tout Madagascar, dont un Français et un Néerlandais.
La bactérie de la peste, qui se développe chez les rats, est véhiculée par les puces. Chez l'homme, la forme pulmonaire de la maladie - transmissible par la toux - peut être fatale en seulement 24 à 72 heures. La forme bubonique est moins dangereuse.
Deux tiers des malades recensés à Madagascar ont été infectés par la peste pulmonaire.