A Madagascar, l'armée menace d'intervenir dans la crise politique. La Haute Cour Constitutionnelle avait donné 7 jours pour nommer un Premier ministre de consensus. Le ministre de la Défense presse les politiques de respecter le délai imposé.
Dans le langage familier cela s'appelle un coup de pression. L'image est éloquente, Béni Xavier Rasolofonirina entouré hauts gradés, le ministre de la défense a revetu son ancien habit de chef d'état major et menace publiquemement pouvoir et opposition de trouver un accord sous peine d'une intervention armée.
Si cela ne réussit pas, alors les forces de l'ordre vont intervenir en tant que dernier rempart de la nationBéni Xavier Rasolofonirina, ministre malgache de la Défense
Mais la menace ne semble pas avoir eut l'effet escompté. A la réunion de sortie de crise organisée par le conseil de réconciliation nationale, les pincipaux protagnistes n'ont même pas fait le déplacement .
Le président Hery Rajaonarimampianina s'est fait représenté, tout comme l'opposant Andry Rajoelina . Pourtant à écouter les partisans de son parti le MAPAR , il ne lachera pas un centimètre de terrain.
L'objectif du régime est clair : éviter la nomination d'un Premier ministre issu du MAPAR en contradiction avec la décision de la HCC et garder la main mise sur les postes-clés du gouvernement pour sécuriser en sa faveur les prochains scrutins électoraux Augustin Andriamananoro, représentant de l'ancien président Andry Rajoelina
Le 25 mai dernier, la haute Cour constitutionnelle donnait 10 jours aux acteurs de la crise pour former un gouvernementt d'union nationale. Pour Andry Rajoelina le premier ministre doit etre issu des rangs de sa formation car elle est majoritaire à l'assemblée.
Mais pour le le chef de l'Etat, son parti n'existait pas lors du dernier scutin législatif, en cas de gouvernement d'union nationale il risque donc de ne pas être repésenté.