Fil d'Ariane
C'est par un communiqué publié ce samedi 5 juin que la coalition implantée à Ménaka La Plateforme, dénonce cette attaque :
"La Plateforme des Mouvements du 14 juin 2014 d'Alger a appris l'assassinat lâche de 11 civils de la communauté ibogholitane à Agharangabo (Ménaka) par des individus armés non identifiés".
Ménaka et sa région, proches de la frontière avec le Niger, font partie de vastes zones qui échappent largement ou entièrement au contrôle du pouvoir central. Agharangabo est un campement situé environ à 65 km au nord-ouest de Ménaka.
Les violences qui ensanglantent ce pays du Sahel depuis 2012 sont multiformes : attaques djihadistes, ou crapuleuses et conflits intercommunautaires, auxquels s'ajoutent les rivalités entre groupes armés.
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La Plateforme, qui diffuse une liste de 11 victimes supposées, indique que "ces paisibles civils ont été exécutés le 3 juin 2021 et leurs bétails emportés".
"Ce sont des exécutions sommaires de 11 civils par des hommes armées non identifiés. Ça c'est passé jeudi au cours de trois attaques contre les civils dans cette zone", a dit à l'Agence France Presse un élu de la région ayant requis l'anonymat pour des raisons de sécurité.
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