Après la prise de pouvoir du colonel Assimi Goïta et la menace formulée par le président français, Emmanuel Macron, de retirer les troupes de la force Barkhane du territoire, se pose la question des lendemains de la crise politique au Mali. Pour Michel Galy, professeur de géopolitique à l’'Institut libre d'étude des relations internationales (Ileri), "ce qui s’est passé au Tchad avec l’aval d’Emmanuel Macron, c’était une sorte de feu vert pour tous les militaires putschistes." Pour la présidente de l’African Security Secteur Network, Niagalé Bagayoko, "cettequestion du deux poids deux mesures est mise en avant partout sur le continent."