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Assimi Goïta, président du CNSP
Père de trois enfants, sorti des meilleures écoles militaires du Mali, il a complété sa formation au Gabon, en Allemagne et aux Etats-Unis. Ayant choisi l'armée de terre, spécialité armes blindées et cavalerie, il a été déployé dans le nord du Mali (Gao et Kidal) de 2002 à 2008.
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- (Re)voir Mali : le colonel Assimi Goita, nouvel homme fort de Bamako ?
Le colonel Goïta a aussi été engagé en opération extérieure au Darfour et a été décoré par la France et l'ONU.
"Son nouveau défi consiste à conduire une transition inclusive et apaisée impliquant toutes les forces vives de la nation", indique le communiqué de la junte.
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Malick Diaw, 1er vice-président
Dans un communiqué du CNSP signé de sa main, il a "humblement demandé" aux "personnes de bonne volonté qui tentent d'approcher" le comité "pour d'éventuelles aides ou appuis financiers (...) d'arrêter de telles pratiques".
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Ismaël Wagué, le porte-parole
Il rejette le terme de "coup d'État" et assure que la junte allait mettre en place un "président de transition", qui sera "un militaire ou un civil".
Il a justifié l'intervention des militaires par les "souffrances" de la population et par les "dysfonctionnements dans l'armée", dont une corruption "trop élevée".
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Sadio Camara, le meneur d'hommes
Il a servi dans le grand nord malien et encadré la Garde nationale. En détachement dans une école militaire à Moscou, il était en vacances à Bamako lors du déclenchement du coup d'Etat.
Voir aussi : qui sont les putschistes ?