Mali : Soumaïla Cissé, le chef de l'opposition enlevé "va bien", négociations pour sa libération

Le chef de l'opposition malienne Soumaïla Cissé "se porte bien", plus d'une semaine après son enlèvement. C'est ce qu'a déclaré vendredi 3 avril sa formation politique. Des négociations se poursuivent avec ses ravisseurs, qui ont libéré tous les membres de la délégation de Soumaïla Cissé.
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Soumaïla Cissé
Soumaïla Cissé, lors de l'élection présidentielle de juillet 2018 au Mali, en pleine campagne électorale. Yanfolila, Mali, 16 juillet 2018.
© AP / Baba Ahmed
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Soumaïla Cissé, 70 ans, a été enlevé le 25 mars avec une douzaine de membres de sa délégation alors qu'il se déplaçait dans son fief électoral de Niafounké, dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali, en campagne pour les élections législatives du 29 mars.

Le garde du corps de M. Cissé a été tué et deux autres membres de son entourage blessés. Les ravisseurs sont "vraisemblablement" des jihadistes se revendiquant d'Amadou Koufa, chef d'un groupe implanté dans le centre du Mali et lié à Al-Qaïda, selon des sources sécuritaires et locales. Ils ont rapidement libéré cinq prisonniers, dont les blessés.

Huit autres membres de la délégation ont également été remis en liberté, a annoncé vendredi 3 avril l'Union pour la république et la démocratie (URD), le parti que dirige M. Cissé.