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©Récit de G.Fontana - TV5MONDE
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Mali : un suspect de l'attentat de Bamako tué

Les services de renseignements du Mali ont abattu vendredi 13 mars à Bamako l'un des auteurs présumés de l'attentat du 7 mars, qui avait fait cinq morts dans la capitale.

"Lors d'un assaut lancé ce vendredi 13 mars, l'un des auteurs du crime terroriste de samedi dernier a été tué. Il n'a pas voulu se rendre", a déclaré à l'AFP le numéro 2 des forces spéciales, communément appelées sécurité d'Etat.

"Nous avons localisé l'individu dans un quartier populaire de Bamako. Il est originaire du nord. Il s'était rasé la tête", a indiqué un autre responsable des forces spéciales qui a affirmé avoir participé à l'opération, précisant que le suspect avait la peau claire.

"C'est l'un des assaillants de samedi 7 mars. C'est lui qui, à moto, avait lancé une grenade dans la rue du bar-restaurant La Terrasse", a-t-il assuré.

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Des forces de police présentent sur les lieux de l'attentat à Bamako le samedi 7 mars 2015. 
(AP Photo/Harouna Traore)

Une source hospitalière a indiqué à l'AFP que le corps de l'homme abattu avait été amené à l'hôpital Gabriel Touré, où avaient été soignés les blessés de l'attentat.
Appuyées par des policiers de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) et des enquêteurs français et belges arrivés en renfort, les investigations ciblent une dizaine de "véritables terroristes organisés", selon des sources proches du dossier.

Parmi eux figurent un binational russo-malien, qui n'a pu être localisé, et le chauffeur présumé, qui serait handicapé, a-t-on précisé.

Venger le prophète

Cet attentat à la grenade et à l'arme automatique, le premier à frapper des Occidentaux à Bamako, a fait cinq morts : trois Maliens, un Français et un Belge, et huit blessés, dont deux Suisses, au bar-restaurant La Terrasse et aux alentours de ce haut lieu de la vie nocturne dans la capitale.

L'attentat a été revendiqué par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, qui a dit vouloir venger le prophète de l'islam "insulté et moqué par l'Occident mécréant", ainsi qu'un de ses chefs tué par l'armée française en décembre dans le nord du Mali.