Des milliers de partisans du mouvement Hirak manifestaient à Casablanca. Là sont détenus leurs proches dont plusieurs sont en grève de la faim et dont ils demandent la libération.
Des pancartes et des portraits par centaines : c'est la première manifestation d'envergure du Hirak depuis le mois de juillet. La contestation qui a secoué la région du Rif s'est soldée par plus de 300 arrestations. Les grandes figures du mouvement sont incarcérées à Casablanca. Dans les rangs des manifestants, les familles des détenus mais aussi des syndicats, des associations ou encore des partis politiques.
Certains détenus sont en grève de la faim depuis plus de 30 jours : leur santé commence à être fragilisée. Les manifestants réclament la libération des membres du Hirak mais aussi plus de démocratie et de respect des droits des citoyens.
Les détenus transférés à Casablanca sont considérés comme les cadres du mouvement. Ils font face à des accusations très lourdes : "atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat", "tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage", "conspiration contre la sécurité intérieure"... Ils encourent jusqu'à 20 ans de prison.