C'est l'histoire de 3 gamins qui rêvent de quitter le Maroc pour rejoindre l'Europe. Pour payer leur passage, ils font des combats de boxe. « Dernier Round », le long- métrage de Mohamed Fekrane se déroule dans les rues de Tanger. Le cinéaste qui a travaillé à Hollywood veut aujourd'hui parler des migrants qui mettent leur vie en danger.
Des petits durs, le visage en sang.... C'est l'histoire de 3 gamins qui rêvent de quitter le Maroc pour rejoindre l'Europe. Pour payer leur passage, ils font des combats de boxe.
« Dernier Round », le long- métrage de Mohamed Fekrane se déroule dans les rues de Tanger.
Pour donner plus de véracité à son film, le cinéaste a casté ces enfants auprès de l'Association Darna. Qui vient en aide aux jeunes en difficulté sociale.
"Je joue le rôle d'un haraga, un migrant illégal, d'un enfant très jeune qui veut partir. C'est difficile, difficile, vraiment très difficile." Youssef Tawil dans le rôle de Rachid.
Un an d'apprentisage pour jouer devant la caméra. Une dizaine de prises pour cette scène. Mais Mohamed Fekrane est satisfait.
"Je voulais retranscrire la réalité. On a l'impression que c'est un documentaire mais c'est une fiction, un film réalité. Je ne voulais pas parler des pauvres migrants, c'est positif." Mohamed Fekrane, réalisateur de « Dernier Round »
Le message positif du film ....
"Si possible d'aller à l'école, de s'instruire, en primaire, au collège, si on a les moyens et la possibilité d'aller au lycée et à la faculté. La meilleure des choses, c'est l'instruction." Mohamed Fekrane
Au loin, les côtes espagnoles.... c'est ici, sur la place des Tombeaux des Phéniciens que la scène finale va être tournée.
« Il y a beaucoup qui veulent traverser mais tu peux y arriver ou mourir. C'est pas bien, faut pas partir comme ça, le Maroc c'est bien ». Abdel Nour dans le rôle du "défoncé à la casquette" (terme scénario)
Pourtant, depuis la fin de l'été, les bateaux sont de nouveau remplis de jeunes marocains qui tentent la traversée.