C'était le 28 septembre 2009. Les forces armées guinéennes, sous la direction du capitaine Moussa Dadis Camara, prenaient d'assaut le stade de Conakry, tirant sur les manifestants, et violant une centaine de femmes. Bilan : 157 morts. Onze ans plus tard, les victimes n'ont toujours pas eu le droit à un procès.