Entretien. À deux semaines de l'élection présidentielle du 27 décembre 2020, au Niger, l'insécurité, la lutte contre la corruption et la question du développement sont les plus grands défis qui attendent le prochain président. Parmi les 30 candidats, Mohamed Bazoum du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir), ancien ministre de l'Intérieur et dauphin du président Mahamadou Issoufou. A la question "faudrait-il négocier avec les djihadistes ?", Mohamed Bazoum répond qu'il n'y a "pas de djihadistes au Niger qui ont des revendications propres" au pays. Donc, "la question ne se pose pas", tranche-t-il. Le candidat revient aussi sur l'attaque le jour des élections municipales et régionales.