Fil d'Ariane
L’armée nigérienne a annoncé mercredi 14 août la mort d’une quinzaine de civils lors d’attaques en début de semaine dans six localités près de la ville de Méhana, dans la région de Tillabéri.
Un groupe d'écoliers marche à côté d'un soldat nigérien patrouillant aux abords d'un camp en 2010.
Selon l’armée, "14 personnes ont perdu la vie et plusieurs ont été blessées". Toujours selon celle-ci, une riposte entreprise par les militaires a “neutralisé deux terroristes”. La date exacte de la perpétration de ces attaques n’a cependant pas été précisée.
Voir : premier sommet de l'Alliance des États du Sahel
Méhana et son département, Téra, sont fréquemment victimes d’attaques de groupes djihadistes ciblés par l’opération Niya, menée par l’armée dans cette région proche de la zone dite des “Trois frontières”, reliant le Mali, le Niger et le Burkina-Faso. Les violences commises par les djihadistes causent de plus souvent des déplacements de population.
Un autre accrochage mardi entre une “unité de reconnaissance de l’armée” et des “terroristes”, non loin de la localité de Chatoumane, également dans la région de Tillabéri, avait vu la mort d'“un” civil, ont indiqué les autorités militaires. Plusieurs terroristes, ont été "neutralisés", au cours de cet accrochage, a également annoncé l’armée.
En juin, l’armée a affirmé avoir neutralisé près de "100 terroristes", suite à une attaque menée par des groupes armés ayant coûté la vie à une vingtaine de militaires nigériens. Cette attaque s’était produit suite à un raid de l’armée nigérienne près de Méhana au cours duquel celle-ci avait affirmé avoir tué un membre influent de l’organisation Etat Islamique dans la région.