Au Niger, comme dans tout les pays du Sahel, les petits paysans sont les premières victimes du réchauffement climatique. Pluviométrie en baisse, inondations dévastatrices, vents violents, l'agriculture familiale est menacée. Ali Bonguéré cherche à alerter le monde lors des grandes négociations internationales. C'est l'une des raisons de sa participation à la COP21. Nous l'avons suivi auprès de ceux qu'il défend dans la région agricole de Birni N'Konni à 400 kilomètres de Niamey.
Quoi de plus concret pour illustrer les dégâts du changement climatique, qu'une région qui peine de plus en plus à se nourrir ? Ali Bonguéré dit pourtant avoir les plus grandes difficultés à se faire entendre...
"Aujourd'hui à une session de négociation, vous avez l'impression que ce dont on discute, c'est essentiellement les problèmes des pays du nord. On ne parle que de la fonte des glaciers, des ouragans, heureusement qui ne concernent pas directement l'Afrique. On parle de tout sauf des véritables problématiques des pays en voie de développement."