L'université de Niamey a rouvert lundi 17 avril, journée de deuil dans la capitale où était inhumé l'étudiant mort la semaine dernière lors des manifestations sur le campus, Malah Bagalé.
La cérémonie a été fortement suivie sur les réseaux sociaux, de très nombreux tweets reprenant la formule "Aimer Rousseau et Sankara, et mourir lors d'un assaut policier à l'université de Niamey", titre d'un article publié sur le Monde.fr, signé par le correspondant du Monde au Niger, Mohamed Amadou, qui fait la nécrologie du jeune défunt.
Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a cherché à désarmorcer la crise en recevant des syndicats des étudiants. "Nous avons rencontré le président de la république et des engagements ont été pris pour renouer le dialogue entre l'USN et le gouvernement", a affirmé à la radio Ousseïni Sambo, le secrétaire général du syndicat l'Union des scolaires nigériens (USN).
Des sanctions vont être prises à l'encontre de responsables officiels, a-t-il souligné après la rencontre avec le président Issoufou qui, a-t-il ajouté, "a donné des instructions" en vue de la réouverture du campus universitaire.
"Nous avons promis au président" d'agir dans "un esprit d'apaisement", a assuré Ousseïni Sambo.
Vendredi 14 avril, le parquet a remis en liberté 83 manifestants arrêtés à Niamey, mais plusieurs autres responsables de syndicats d'étudiants ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de la capitale, selon l'USN.
Un autre "engagement" obtenu à l'issue "des discussions avec le chef de l'Etat" est "la libération dans les prochains jours" de ces personnes "après avoir été entendues par la justice", a affirmé Ousseïni Sambo.
Lundi dernier, des centaines d'étudiants avaient manifesté à Niamey, paralysant la circulation à l'aide de pneus enflammés, de troncs d'arbres et de blocs de pierres, principalement sur la rive droite du fleuve Niger où se trouve l'université.
Ce bilan a fait état du décès d'un "manifestant blessé suite à une chute", sans lien avec les "opérations de maintien de l'ordre" qui n'ont occasionné "aucune perte en vie humaine". Les autorités ont annoncé "l'ouverture d'une enquête" pour "déterminer les circonstances de cet accident mortel". L'USN a de son côté affirmé que la victime, Malah Bagalé, un étudiant en troisième année de sociologie, avait succombé après avoir été atteint par "une grenade lacrymogène".
La cérémonie a été fortement suivie sur les réseaux sociaux, de très nombreux tweets reprenant la formule "Aimer Rousseau et Sankara, et mourir lors d'un assaut policier à l'université de Niamey", titre d'un article publié sur le Monde.fr, signé par le correspondant du Monde au Niger, Mohamed Amadou, qui fait la nécrologie du jeune défunt.
Obsèques hier de Malah Bagalé, étudiant tué par la police nigérienne
— Maître de conf' (@Maitre_de_conf) April 18, 2017
au sein l'Université Abdou-Moumouni de Niamey.https://t.co/X5zDvz5r6b
Aimer Rousseau et Sankara, puis mourir sous les coups de la police à l’université de Niamey https://t.co/2z1wNlMvI5 pic.twitter.com/wVXLtYNxu8
— L3adae (@L3adae) April 17, 2017
Aimer Rousseau et Sankara, puis mourir sous les coups de la police à l’université de Niamey https://t.co/zVZv3Be1G1 — via @lemondefr
— tito's (@tito1265aa) April 17, 2017
Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a cherché à désarmorcer la crise en recevant des syndicats des étudiants. "Nous avons rencontré le président de la république et des engagements ont été pris pour renouer le dialogue entre l'USN et le gouvernement", a affirmé à la radio Ousseïni Sambo, le secrétaire général du syndicat l'Union des scolaires nigériens (USN).
Des sanctions vont être prises à l'encontre de responsables officiels, a-t-il souligné après la rencontre avec le président Issoufou qui, a-t-il ajouté, "a donné des instructions" en vue de la réouverture du campus universitaire.
#Niger/ le président nigérien ordonne la réouverture de l'Université de Niamey. https://t.co/YRI26FPvir
— Rékanga jean Paul (@jprekanga) April 17, 2017
Satisfaire les revendications des étudiants
Une autre rencontre est prévue avec "le Premier ministre, Brigi Rafini" pour "trouver des solutions adéquates" afin de satisfaire les revendications des étudiants, dont la construction de salles de cours et le versement des bourses, a-t-il expliqué."Nous avons promis au président" d'agir dans "un esprit d'apaisement", a assuré Ousseïni Sambo.
Vendredi 14 avril, le parquet a remis en liberté 83 manifestants arrêtés à Niamey, mais plusieurs autres responsables de syndicats d'étudiants ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de la capitale, selon l'USN.
Un autre "engagement" obtenu à l'issue "des discussions avec le chef de l'Etat" est "la libération dans les prochains jours" de ces personnes "après avoir été entendues par la justice", a affirmé Ousseïni Sambo.
Lundi dernier, des centaines d'étudiants avaient manifesté à Niamey, paralysant la circulation à l'aide de pneus enflammés, de troncs d'arbres et de blocs de pierres, principalement sur la rive droite du fleuve Niger où se trouve l'université.
313 interpellations
D'après un bilan officiel des manifestations rendu public mardi, 313 personnes ont été interpellées, dont 57 ont ensuite été libérées, et 109 blessées, 88 manifestants et 21 policiers.Ce bilan a fait état du décès d'un "manifestant blessé suite à une chute", sans lien avec les "opérations de maintien de l'ordre" qui n'ont occasionné "aucune perte en vie humaine". Les autorités ont annoncé "l'ouverture d'une enquête" pour "déterminer les circonstances de cet accident mortel". L'USN a de son côté affirmé que la victime, Malah Bagalé, un étudiant en troisième année de sociologie, avait succombé après avoir été atteint par "une grenade lacrymogène".