
Afin de restaurer une paix durable dans la région, la police fédérale a d'ores et déjà déployé une unité spéciale d'intervention.
Deux hélicoptères de surveillance et des équipes de contre-espionnage ont également été mobilisés, un couvre-feu a été décrété dans les zones concernées, en vigueur entre 18 heures et 6 heures du matin.
"C'est vraiment très malheureux qu'un incident comme celui-ci se produise à nouveau. Ce que je dis à la population de l'Etat du Plateau, c'est : "restez calme s'il vous plait. Il n'y a rien d'insurmontable pour nous, rien d'insurmontable ! Restez calme, observez le couvre-feu et je leur rappellerai encore d'observer le couvre-feu !" , alertait Simon Bako Lalong, gouverneur de l'Etat du Plateau.
Samedi déjà, la police d'Etat annoncait avoir constaté la présence de 86 cadavres. Les bilans d'autres sources locales oscillent entre 120 et 169 morts dans la région durant le week-end.
The grievous loss of lives & property arising from the killings in Plateau today is painful and regrettable. My deepest condolences to the affected communities. We will not rest until all murderers and criminal elements and their sponsors are incapacitated and brought to justice.
— Muhammadu Buhari (@MBuhari) June 24, 2018
De son côté, c'est comme souvent sur son compte Twitter que le chef de l'Etat nigérian Muhammadu Buhari a réagi : "La perte de vies humaines et de biens découlant des tueries sur le Plateau aujourd'hui est douloureuse et regrettable. Mes plus sincères condoléances aux communautés touchées. Nous ne nous reposerons pas tant que tous les meurtriers, les criminels et leurs commanditaires n'auront pas été mis hors d'état de nuire et traduits en justice."
Face à la récurrence des violences au Nigeria, de nombreux observateurs l'affirment : ce dossier sécuritaire devrait être au coeur des élections générales prévues l'année prochaine.