L’enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), divulguée dimanche 3 octobre, répertorie près de 50 politiciens et officiels africains issus de 18 pays, comme étant détenteurs de sociétés offshore. Parmi eux, trois présidents et un premier ministre en exercice.
D’après un courriel, daté de 2008, d’un procureur de Miami, qui a chargé des avocats du cabinet de services offshore, Trident Trust, d’incorporer la société, M. Bongo en était l’actionnaire majoritaire.
Les autres actionnaires étaient Jean-Pierre Oyiba, directeur de cabinet présidentiel jusqu’à sa démission en 2009, et Claude Sezalory, originaire de France et marié à Sylvia Bongo Ondimba avant son union avec Ali Bongo en 1989.
Ali Bongo était également le directeur d’une autre société écran aux IVB, Cresthill Worldwide Ltd. L’une comme l’autre ne sont plus actives aujourd’hui tandis que leur raison d’être n’est pas connue.
Sa mère et ses frères et sœurs disposent d’au moins six autres « business offhsore » et fondations enregistrés au Panama et aux IVB. La plupart de ces compagnies familiales ont été créées avant l’investiture de M. Kenyatta, précise les documents, bien que certaines soient restées actives après son élection.
Les actifs, l’équivalent de 30 millions de dollars, sont placés au Royaume-Uni et à Hong Kong.
Inter African Investment détenait un compte auprès de la succursale londonienne de la banque Espirito Santo et était également à la tête d’une autre compagnie aux IVB, Ecoplan Finance Ltd. Julienne, l’une des filles de M. Sassou Nguesso, a siégé au conseil d’administration d’Ecoplan.
Cette dernière possédait la majorité des actions d’Escom Congo, une entreprise de construction et d’immobiliers disposant des droits sur les mines de diamant dans le pays. Selon le cabinet panaméen Algocal, Ecoplan n’est plus active depuis 2018.
M. Achi a fondé sa société en 2006, par l’intermédiaire d’un spécialiste de l’offshore basé à Londres, avant de transférer sa gestion à Alcogal.
Les deux autres actionnaires n’étaient autre que son cousin, Yosko Youssouf Boy, et David Abtour, un présumé trafiquant d’armes. Ce dernier a été marié à une sœur d’une ex-femme d’Idriss Déby. Le registre seychellois n’indique pas le statut de la société.
Parmi eux, entre autres, la princesse marocaine Lalla Hasnaa, plus jeune soeur du roi Mohammed VI, l'ancien ministre tunisien et chef du parti Machrou Tounès, Mohzen Marzouk, l'ex-premier ministre mozambiquais Aires Ali, ou encore le ministre de la Sécurité ougandais, Jim Muhwezi.
- Ali Bongo, président gabonais
D’après un courriel, daté de 2008, d’un procureur de Miami, qui a chargé des avocats du cabinet de services offshore, Trident Trust, d’incorporer la société, M. Bongo en était l’actionnaire majoritaire.
Les autres actionnaires étaient Jean-Pierre Oyiba, directeur de cabinet présidentiel jusqu’à sa démission en 2009, et Claude Sezalory, originaire de France et marié à Sylvia Bongo Ondimba avant son union avec Ali Bongo en 1989.
Ali Bongo était également le directeur d’une autre société écran aux IVB, Cresthill Worldwide Ltd. L’une comme l’autre ne sont plus actives aujourd’hui tandis que leur raison d’être n’est pas connue.
Les « Pandora Papers » en chiffres
- 11,9 millions de documents confidentiels soit 2,94 terabytes de données
- Plus de 330 politiciens, dont certains encore en exercice, concernés
- Plus de 130 personnalités dont des membres de familles royales
- 14 cabinets spécialisés dans la création de sociétés offshore dans des paradis fiscaux
- Plus de 600 journalistes de plus de 150 médias du monde entier mobilisés sur le sujet.
- 11,9 millions de documents confidentiels soit 2,94 terabytes de données
- Plus de 330 politiciens, dont certains encore en exercice, concernés
- Plus de 130 personnalités dont des membres de familles royales
- 14 cabinets spécialisés dans la création de sociétés offshore dans des paradis fiscaux
- Plus de 600 journalistes de plus de 150 médias du monde entier mobilisés sur le sujet.
- Uhuru Kenyatta et ses proches
Sa mère et ses frères et sœurs disposent d’au moins six autres « business offhsore » et fondations enregistrés au Panama et aux IVB. La plupart de ces compagnies familiales ont été créées avant l’investiture de M. Kenyatta, précise les documents, bien que certaines soient restées actives après son élection.
Les actifs, l’équivalent de 30 millions de dollars, sont placés au Royaume-Uni et à Hong Kong.
- Denis Sassou Nguesso, chef de l'État congolais
Inter African Investment détenait un compte auprès de la succursale londonienne de la banque Espirito Santo et était également à la tête d’une autre compagnie aux IVB, Ecoplan Finance Ltd. Julienne, l’une des filles de M. Sassou Nguesso, a siégé au conseil d’administration d’Ecoplan.
Cette dernière possédait la majorité des actions d’Escom Congo, une entreprise de construction et d’immobiliers disposant des droits sur les mines de diamant dans le pays. Selon le cabinet panaméen Algocal, Ecoplan n’est plus active depuis 2018.
- Patrick Achi, premier ministre ivoirien
M. Achi a fondé sa société en 2006, par l’intermédiaire d’un spécialiste de l’offshore basé à Londres, avant de transférer sa gestion à Alcogal.
- Zakaria Idriss Déby Itno, fils d'Idriss Déby Itno
Les deux autres actionnaires n’étaient autre que son cousin, Yosko Youssouf Boy, et David Abtour, un présumé trafiquant d’armes. Ce dernier a été marié à une sœur d’une ex-femme d’Idriss Déby. Le registre seychellois n’indique pas le statut de la société.
- La princesse marocaine Lalla Hasnaa, l'ancien premier ministre mozambiquais Aires Ali...
Parmi eux, entre autres, la princesse marocaine Lalla Hasnaa, plus jeune soeur du roi Mohammed VI, l'ancien ministre tunisien et chef du parti Machrou Tounès, Mohzen Marzouk, l'ex-premier ministre mozambiquais Aires Ali, ou encore le ministre de la Sécurité ougandais, Jim Muhwezi.