Fil d'Ariane
Chers Compatriotes du Cameroun et de la Diaspora
— President Paul BIYA (@PR_Paul_BIYA) 13 juillet 2018
Conscient des défis que nous devons ensemble
relever pour un Cameroun encore plus uni, stable et prospère,
j’accepte de répondre favorablement à vos appels pressants.
Je serai Votre Candidat à la prochaine élection présidentielle. pic.twitter.com/1q6lZI2P7r
La campagne et l’élection présidentielle vont se dérouler dans un contexte sécuritaire extrêmement tendu. Les incursions de groupe islamiste Boko Haram se poursuivent dans le nord du pays et les deux régions anglophones au nord-ouest et sud-ouest du Cameroun sont en proie à des violences meurtrières quasi-quotidiennes depuis fin 2017. Elles opposent les séparatistes anglophones se réclamant d’un État non reconnu appelé "Ambazonie" et l’armée camerounaise.
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Jeudi 12 juillet, le convoi du ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, a été attaqué à Kumba (sud-ouest) par des hommes armés. Quatre militaires et un journaliste ont été blessés et plusieurs assaillants tués lors de l’attaque. Deux jours auparavant, deux policiers avaient été tués à Buea, capitale de la région anglophone du sud-ouest, lors d’échanges de tirs entre forces de sécurité et hommes armés.
Selon le gouvernement, plus de 80 militaires camerounais sont morts dans ces combats. Aucun bilan n’est disponible du côté des séparatistes. Depuis le début du conflit, fin 2016, environ 160 000 personnes ont dû fuir leurs habitations selon l’ONU. De son côté, l’Agence nigériane de gestion des urgences (Sema) estime à 34 000 le nombre de personnes s’étant réfugiées au Nigeria.