- Sept candidats
- Une organisation opaque
Le 19 février, le gouvernement annonce l'abandon du programme « SINCERE ». Ce système électronique était censé sécuriser le vote en captant des images des résultats à la fin de chaque dépouillement dans les bureaux de vote et dans les CELI (Commissions Electorales Locales Indépendantes), en attendant l’acheminement des procès-verbaux à la CENI.
À (re)voir : Togo : la Concertation nationale de la société civile ne pourra pas avoir d’observateurs pendant le scrutin
- Ouverture du vote à la diaspora
Au niveau mondial, seuls 348 Togolais pourront se rendre aux urnes le 22 février. Au Togo, la CENI justifie ce faible taux par "manque d'habitude des compatriotes de la diaspora". Une diaspora, traditionnellement tête de pont de l'opposition. En réalité, les ressortissants n’ont eu que 3 jours pour s’enregistrer et la carte consulaire exigée était quasi-impossible à obtenir.
À (re)voir : Présidentielle togolaise, de nombreux obstacles au vote de la diaspora

- Plus de 50 ans de dynastie
En 2017 et 2018, le pays connaît une série de manifestations massives lourdement réprimées réclamant la limitation des mandats présidentiels et le départ du chef de l'Etat. Les organisations de défense des droits humains dénoncent régulièrement la répression des manifestations, la censure et les arrestations d'opposants. Ce petit pays francophone d'Afrique de l'Ouest est gouverné par la même dynastie depuis plus de 50 ans, celle des Gnassingbé père et fils.
- Bons indices économiques mais grande pauvreté
Le phosphate constituait jusqu'au milieu des années 1990 le poumon économique du Togo et son premier produit d'exportation. Mais ce secteur public s'est effondré entre 1997 et 2007 en raison d'une mauvaise gestion et de la corruption.
Le Togo en chiffres
7,8 millions d'habitants en 2018 (selon la Banque mondiale)
56.785 km2 : superficie de ce petit pays francophone d'Afrique de l'Ouest baigné au
Sud par l'océan Atlantique.
130e sur 180 pour son niveau de corruption par Transparency International en 2019
4,9% : taux de croissance en 2018 (selon la Banque mondiale)
55% : part de la population vivant sous le seuil de pauvreté