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©J-L. Eyguesier, P. Didier / TV5MONDE
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Présidentielle en RDC : les machines à voter sont arrivées

Les nouvelles machines à voter, importées de la Corée du Sud, sont arrivées en RDC en vue de l'élection présidentielle du 23 décembre prochain. L'opposition, mais pas seulement, évoque plutôt des "machines à tricher"... 
La presse congolaise s'est déplacée voilà quelques jours jusqu'au grand port de Matadi, dans les pas de Corneille Nanga, le président de la commission électorale. La livraison est d'importance : il s'agit des premières machines à voter qui doivent permettre la tenue des élections le 23 décembre prochain. 

"Nous sommes dans les temps, conformément à notre planning, nous sommes dans les temps, ne vous inquiétez pas. Selon notre planning, les derniers conteneurs arriveront avant la fin du mois d'octobre", assure Corneille Nanga, le président de la commission électorale.

"Machines à tricher" ?

Dans la foulée, les fonctionnaires locaux ont eu droit à une démonstration du matériel. Un effort de pédagogie alors que la CENI n'arrive pas à convaincre les partis de l'opposition du bien fondé de ces machines, soupçonnées de permettre des fraudes. Au début du mois des réunions ont eu lieu sans résultat. La méfiance demeure. 

"Aucune solution n'a été trouvée jusqu'à présent, explique Marie-José Ifoko, candidate à la présidentielle. Nous avons eu des réunions avec la CENI, d'autres réunions ont été programmées, je suis maintenant inquiète parce que nous n'avons que 80 jours pour tenir des élections et à quoi vont-elles aboutir ?"

L'opposition méfiante

Cette méfiance des opposants s'étend aussi au fichier électoral car des milliers d'inscrits l'auraient été sans empreintes digitales. C'était l'objet d'une manifestation unitaire fin septembre à Kinshasa. L'opposition appelle à de nouvelles marches ce vendredi 26 octobre. En réponse, le pouvoir organise un meeting au stade Tata Raphaël le lendemain.
 
Les élections présidentielle, législatives et provinciales sont prévues le 23 décembre, soit dans deux mois. Au défi logistique, s'ajoute encore la nécessité de convaincre tous les Congolais de l'honnêteté des opérations.