Dans les rues de Kinshasa, les parlementaires debout de l'UDPS font entendre leurs voix. Ils espèrent que leur champion Félix Tshisekedi, chef de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), sera élu président. Reportage à Limete, ce mardi 18 décembre.
Getous habite encore chez ses parents. A trente ans, il n'a pas d'emploi fixe, juste des petits boulots pour aider un peu la famille.
"Nous les jeunes, nous souffrons, raconte Getous Masota, membre des "parlementaires debout" de l'UDPS. Nous n'avons aucune occupation. Celui qui sera élu à la tête de ce pays devra créer des sociétés pour nous permettre de travailler. Si les jeunes travaillent dans les sociétés, ils seront en mesure de se prendre en charge et de s'occuper des membres de leur famille."
Getous a décidé de rejoindre les parlementaires debout de l'UDPS, le parti de Félix Tshisekedi, candidat à la présidentielle.
Après une partie de foot avec ses frères, tous les jours, il retrouve les membres du parti.
"On est là pour débattre et tout un chacun donne son idée, raconte Alfred Zulu, parlementaire debout de l'UDPS. Nous sommes là du matin au soir, y'a le parlement debout qui sont là, dans tout Kinshasa, dans toutes les provinces."
Détermination des parlemantaires debout
Au rond-point Ngaba, ils chantent la démocratie et le progrès social. Ils ne jurent que par la victoire de leur champion et espèrent des lendemains meilleurs. Ils comptent se battre pour cela.
"Un combattant c'est celui qui reste à l'écoute et à la quête des informations, raconte Getous Masota. Quand il dort, une de ses oreilles reste branchée sur les informations du pays. Quand il dort, un de ses yeux reste ouvert. Un combattant ce n'est pas celui qui s'affiche simplement dans la rue, non."
"Notre attente, c'est que ces élections se passent selon la volonté du peuple", explique Boniface Mbala, parlementaire.
Lors de son meeting à Matadi dans la province du Congo Central, Félix Tshisekedi a appelé ses militants à refuser les résultats des élections du 23 décembre si le candidat du pouvoir est proclamé vainqueur.