A Kinshasa, un des rares droits qui reste aux proches d’un défunt en ces temps de pandémie du coronavirus : crier leur douleur devant le cercueil. En effet, pour respecter les mesures de distanciation sociale, il est interdit de se réunir autour du défunt. Les messes sont interdites. Dans ce reportage, seules 20 personnes ont été autorisées à se rendre au cimetière pour l’enterrement. Douleur de ne pas pouvoir exprimer son deuil pour les familles, chômage et misère pour les employés du secteur funéraire qui ne peuvent plus travailler.