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C'est un stade du 20 mai Tata Raphaël littéralement pris d'assaut pas des dizaines de milliers de militants. Ici, tout est parfaitement organisé. Chacun son secteur : derrière les affiches du Président sortant Joseph Kabila et de son dauphin Emmanuel Ramazani Shadari.
Les drapeaux sont de sortie pour une ambiance de campagne électorale. Un véritable bain de foule pour la présentation officielle du candidat du Front Commun pour le Congo (FCC). Un rassemblement qui tourne à la démonstration de force au lendemain de la mobilisation de l'opposition qui, elle, semble s'affaiblir de jour en jour.
"Ils n'ont pas de candidats valables, ils n'ont pas de base solide, nous on a une base solide, assure un militant du FCC. Et comme ils n'ont pas de bases solides, il faut qu'ils commencent à chercher des choses, à parler de la machine à voter."
La machine à voter est décriée par l'opposition comme favorisant la fraude électorale. Mais du côté du FCC, forcément, on s'en défend.
"Aujourd'hui il n'y a plus de débats sur la machine à voter, veut croire Félix Kabange, porte-parole du FCC. Ce n'est ni une machine à voler des voix, ni une machine à tricher."
Plus question non plus pour la coalition de parler de report des élections. A deux mois du scrutin, voilà la machine FCC en ordre de marche, prête à pousser l'héritier de Kabila.