Fil d'Ariane
Les attaques n'ont pas été revendiquées. Les autorités congolaises accusent des "maï maï", des miliciens constitués sur une base communautaire et dont les actions vont de la défense des intérêts communautaires à la grande criminalité.
"Aucun agent de l'Organisation mondiale de la santé ne figure parmi les morts, même si l'un d'entre eux a été blessé", précise l'organisation. "Les autres blessés sont principalement des agents du ministère de la Santé".
"L'OMS et ses partenaires soignent les blessés et mettent d'autres membres du personnel en sécurité", selon le compte twitter de l'OMS en RDC.
La nuit dernière, deux attaques violentes ont eu lieu contre des intervenants d'#Ebola à Biakato Mines et à Mangina en #RDC. L'OMS et ses partenaires soignent les blessés et mettent d'autres membres du personnel en sécurité.
— OMS RDC (@OMSRDCONGO) November 28, 2019
Les agents de santé sont #PasUneCible. #NotATarget https://t.co/PLT1o1mcme
"Nos bases de Biakato et de Mangina ont été attaquées presque simultanément vers minuit", a souligné le chef congolais de la riposte anti-Ebola, le docteur Jean-Jacques Muyembe.
Ces attaques interviennent dans un contexte d'instabilité. Le ministère de la Santé congolais déclare que "les activités de contrôle sanitaire sont perturbées dans les villes de Beni et Butembo", en raison de manifestations de la population qui dénoncent les massacres de civils. La population dénonce depuis plus d'une semaine l’inaction de la Monusco. Ces manifestations ont fait au moins sept morts depuis samedi.