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RDC - Béni : MTM une nouvelle rébellion en formation ?
En République démocratique du Congo, l'annonce est inquiétante. Une nouvelle rébellion serait en préparation à Béni, dans le Nord-Kivu. Une thèse formulée officiellement par une délégation de parlementaire qui a séjourné en Ituri. Ces nouveaux rebelles opèrent sous le nom des MTM.
A l'est de la RDC, il s'agit d'une zone frontalière meurtrie par les exactions armées. Celles de miliciens Maï-Maï ou de rebelles ADF ougandais, mais aussi d'une galaxie d'autres groupes sans compter les forces armées congolaises.
Dans ce climat de violences à Béni, dans le Nord Kivu, un autre nom circule depuis des mois, une délégation parlementaire a fait le déplacement pour en aviser les populations. "Il nous a été dit que ceux qui tuent ce n'est pas les ADF , ceux les militaires, ce ne sont pas les gens qui viennent de Massissi, c'est plutpôt un nouveau group qui s'appelle MTM. Retenez bien MTM!" scande ce député.
La répétition des massacres dans la région, est l'échec des forces armées congolaises, mais aussi des casques bleus de la MONUSCO. Signe de cette détresse des civils, depuis des mois, plusieurs quartiers de Béni se vident de leurs habitants.
Dans ce climat de violences à Béni, dans le Nord Kivu, un autre nom circule depuis des mois, une délégation parlementaire a fait le déplacement pour en aviser les populations. "Il nous a été dit que ceux qui tuent ce n'est pas les ADF , ceux les militaires, ce ne sont pas les gens qui viennent de Massissi, c'est plutpôt un nouveau group qui s'appelle MTM. Retenez bien MTM!" scande ce député.
Muslum Tabliq Movement
MTM, ces initiales signiferaient Muslum Tabliq Movement, est-ce à dire qu'il s'agirait d'un groupe djihadiste ? Cela relève plus de la spéculation. Mais l'armée se veut formelle sur son existence. "Pour moi ce n'est pas une nouveauté, on a déjà donné des explications dessus." déclare le porte-parole de l'armée. MTM ou pas pour la société civile cela ne change rien.La répétition des massacres dans la région, est l'échec des forces armées congolaises, mais aussi des casques bleus de la MONUSCO. Signe de cette détresse des civils, depuis des mois, plusieurs quartiers de Béni se vident de leurs habitants.