Back to top
Félix Tshisekedi, le président sortant de la République démocratique du Congo, a obtenu le soutien de l'Union sacrée, la majorité au pouvoir. Il est officiellement investi candidat de la majorité pour l'élection présidentielle prévue le 20 décembre prochain.
Le président de la République du Congo, Félix Tshisekedi, lors d'une visite à Pékin, en Chine, le vendredi 26 mai 2023.
Plus rien ne se dresse entre Félix Tshisekedi et l'élection présidentielle qui doit se tenir dans moins de trois mois. Dernière étape d'une série de confirmations, l'Union sacrée, la coalition politique au pouvoir dirigée par Felix Tshisekedi a validé la candidature du président sortant.
Réunie en congrès le 30 septembre et le 1er octobre, la coalition a renouvelé son soutien sans faille au président, après les soutiens déjà acquis auprès de l'UDPS, le parti dirigeant, et les partis membres de l'Union sacrée.
(Re)voir → RDC : des accusations polémiques à trois mois da présidentielle
Même l'actuel vice-Premier ministre Jean-Pierre Bemba et Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), pourtant pressenti comme un potentiel adversaire, avaient déjà annoncé soutenir une nouvelle candidature du président.
Ces soutiens viennent consolider le président sortant, récemment accusé d'avoir conclu un accord politique avec son prédécesseur, Joseph Kabila, lors du scrutin de 2018.
L'ancien président de la Commission électorale nationale indépendante Corneille Nanga affirme que Joseph Kabila et Felix Tshisekedi se seraient mis d'accord pour que ce dernier remporte l'élection, dans un pacte pour la stabilité politique de la République démocratique du Congo.
(Re)lire → RDC : l'opposant Martin Fayulu, candidat à l'élection présidentielle
Felix Tshisekedi, 60 ans, est donc bien placé pour se lancer dans la course à sa propre réélection. Il retrouvera Martin Fayulu, qui était arrivé en deuxième position lors de l'élection de 2018 mais affirmait l'avoir emporté avec 61% des voix et criait au "putsch électoral".
Enfin le médecin Denis Mukwege, co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2018, reconnu pour son travail auprès des femmes victimes de violences sexuelles, a lui aussi annoncé sa candidature à la présidentielle, le lundi 2 octobre, se lançant dans la course à moins de trois mois du scrutin.