A quatre mois de la présidentielle, la machine à voter est l'objet de toutes les suspicions et de toutes les contestations. Ces 100 000 machines doivent permettre aux congolais de voter en quelques secondes. Mais face aux critiques, la CENI a proposé aux volontaires de les tester grandeur nature.
C'est une machine qui fait couler beaucoup d'encre. Cet appareil... plébiscité par la Commission électorale nationale indépendante (Céni)... doit selon l'institution favoriser une élection présidentielle transparente en République démocratique du Congo. Pourtant la machine à voter ne convaint pas tout le monde.
"C'est la machine à voler. Ce n'est pas la machine à voter. [...]Avant, à l'élection de 2006, 2011, il n'y avait pas de machine. Donc il y a quelque chose qui est préparé avant, devant nous, pour nous faire du mal." explique Patrick Kambale, mécanicien.
Il s'agit de rumeurs selon la commission éléctorale congolaise. Elle dénonce des "intoxications" à moins de quatre mois de la présidentielle. Alors pour rassurer les citoyens, 1200 machines à voter, comme celle-ci sont présentées un peu partout dans le pays depuis le mois d'avril.
Sur l'écran, l'électeur choisit son candidat. Une fois son choix validé, le bulletin de vote est imprimé. La senbilisation ne fait que commencer pour les agents électoraux, avant l'élection prévue le 23 décembre prochain.