Plusieurs chefs d'États et de gouvernements de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) se sont réunis lundi 25 juillet à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, à l'initiative du président Tshisekedi. Les questions sécuritaires et les conflits en cours sur le continent africain ont été au centre des discussions.
Le conflit entre la RDC et la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) que Kinshasa accuse d'être soutenue par le Rwanda s'est invité à l'agenda.
Les chefs d'État ont indiqué "adhérer à la feuille de route de Luanda (Angola) relative à la cessation des hostilités par le groupe rebelle M23 et son retrait immédiat des positions occupées" sur le territoire congolais, selon le communiqué final.
Toutefois, le porte-parole du mouvement rebelle, Willy Ngoma, avait affirmé à l'AFP que les conclusions de la médiation conduite à Luanda n'engageaient pas le M23.
Les dirigeants de la région se sont aussi prononcé contre l'embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine.
"En solidarité à la République centrafricaine, la conférence s'engage à poursuivre son plaidoyer auprès du Conseil de sécurité des Nations unies pour la levée de l'embargo sur les armes injustement imposé à ce pays", ajoute ce communiqué, en invitant "les ambassadeurs des pays membres à s'impliquer pour cette cause".
Organisation régionale créée en 1983, la CEEAC regroupe 11 pays : Angola, Burundi, Cameroun, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée Équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Tchad.