La décision a été prise ce dimanche 5 novembre 2017, soit 10 mois après l'accord de la Saint-Sylvestre. Une décision tranchée. L'un des points majeurs issu des négociation n'aura donc pas été respecté.
Jean-Pierre Kalamba, le rapporteur de la commision électorale soutient que le dimanche 23 décembre 2018 sera le jour du scrutin direct combiné. "L'élection présidentielle, les législatives nationales et provinciales, se tiendront ce jour-là" indique t-il. Ce sera à la veille du réveillon de Noël. Selon la CÉNI, le nouveau président prêtera serment le 12 janvier suivant.
Pour en arriver à cette date du 23 décembre 2018, la commission électorale reconnait qu'elle a subi des pressions de la communauté internationale.
Initialement la CÉNI prévoyait des élections en 2019, mais Nikki Halley, l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU ne voyait pas les choses ainsi.
"Ces élections doivent se tenir en 2018 ou il n'y aura pas de soutien au processus électoral" menaçait-elle lors de sa visite à Kinshasa le 27 octobre 2017.
2018, ça n'est pas ce qui avait était décidé pour sortir de la crise congolaise. Moïse Katumbi, leader de l'opposition l'a lui aussi dénoncé dans un tweet.
L'annonce de ces élections pourrait ainsi ne pas être vraiment synonyme de fin de crise.

...le dimanche 23 décembre 2018 en un jour, c'est le jour de scrutin combiné...
Jean-Pierre Kalamba, rapp. de la CENI
Un calendrier supprenant alors qu'il était convenu l'an passé que les élections se tiendraient avant la fin 2017 et que le président Kabila quitterait le pouvoir d'ici là.Jean-Pierre Kalamba, rapp. de la CENI
Pour en arriver à cette date du 23 décembre 2018, la commission électorale reconnait qu'elle a subi des pressions de la communauté internationale.

Initialement la CÉNI prévoyait des élections en 2019, mais Nikki Halley, l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU ne voyait pas les choses ainsi.
"Ces élections doivent se tenir en 2018 ou il n'y aura pas de soutien au processus électoral" menaçait-elle lors de sa visite à Kinshasa le 27 octobre 2017.
2018, ça n'est pas ce qui avait était décidé pour sortir de la crise congolaise. Moïse Katumbi, leader de l'opposition l'a lui aussi dénoncé dans un tweet.
Ce régime prédateur veut prolonger instabilité & misère du peuple. Ns n’acceptons pas ce calendrier fantaisiste. Stop. #Kabila doit partir.
— Moise Katumbi (@moise_katumbi) 5 novembre 2017