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Le HCR est indigné par la toute dernière attaque et les atrocités commises par des groupes armés dans l’est de la #RDC.
— HCR France (@UNHCRfrance) June 4, 2021
Nous appelons à améliorer d’urgence la situation de sécurité dans la région afin de protéger la vie des civils.https://t.co/NryjNLNZMD
Le président Félix Tshisekedi avait décrété le 6 mai l'état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, pour venir à bout des groupes armés qui sévissent dans ces régions frontalières du Rwanda et de l'Ouganda.
Reconductible, cette décision avait été prise notamment après une vague de tueries perpétrées par les ADF. Des gouverneurs et administrateurs militaires ont été nommés dans les deux provinces, où aucune opération majeure n'a été cependant lancée à ce jour.
(Re)lire RDC : une promesse de résultats après un mois d'état de siège au Nord-Kivu et en Ituri
Le gouvernement n'a fait aucun commentaire sur la tuerie du 31 mai, ni condamnation ni déclaration.
Le HCR "appelle à un accroissement rapide de la sécurité dans la région pour protéger les vies des civils, dont un grand nombre a été attaqué et forcé de fuir déjà à plusieurs reprises et répète son appel à toutes les parties de respecter le caractère humanitaire des sites regroupant des déplacés", a ajouté son porte-parole, expliquant que des milliers de personnes ont fui avec pour seule possession leurs habits sur leur dos.
Il a aussi insisté sur le fait que les violences mettent un frein à l'aide humanitaire.
"Les centres de soins ont été forcés de temporairement évacuer leurs équipes sur Bunia, la capitale de l'Ituri", a déclaré le porte-parole, expliquant que des milliers de personnes étaient privées d'aide à cause du pillage des locaux d'un partenaire sur place du HCR.