Deux jours après l'annonce de "l'état de siège", le président Félix Tshisekedi a pris la parole en demandant à la société congolaise de soutenir les forces de sécurité contre "les forces négatives"du pays. Mais l'armée congolaise doit convaincre qu'elle est à la hauteur de cette tâche. Beaucoup d'observateurs et de défenseurs des droits humains ont rappelé qu'elle est depuis longtemps sur le terrain, et que certains élements sont accusés d'atteinte aux droits de l'Homme ou d'affairisme.