Les experts de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont entamé l’audit du fichier électoral qui doit servir à convoquer les électeurs pour les scrutins prévus le 23 décembre prochain en République démocratique du Congo (RDC).
C'est la première rencontre d'une longue série, la délégation de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) débute l'audit du fichier électoral. Prise de contact avec la majorité, l'opposition, la Commission électorale : tous participent. Les élections sont prévues pour le 23 décembre et tout doit être mis à plat d'ici là. Siaka Sangaré est le chef de la délégation de l'OIF, il estime avoir " besoin d'un fichier electoral consensuel, accepté par tous les acteurs et qui garanti l'égalité des chances de tous les candidats pour les élections générales de 2018."
Pour l'opposition, cet audit arrive un peu tard, au lendemain de la promulgation de la loi sur la répartition des sièges. Pour une partie de la presse, le président Joseph Kabila cherche à gagner du temps et à trouver des stratagèmes juridiques pour se représenter. Son mandat a officiellement pris fin en décembre 2016.
Les membres de l'opposition qui participent à l'audit craignent que l'OIF ne soit pas en mesure de faire le poids si des irrégularités sont relevées. "Si demain vous constatez qu'il y a des faiblesses, et il y en a..... que faire ? pas de réponse. tout est fait comme dans un camp militaire et faire ce que le commandant veut", estime Martin Fayulu, un opposant congolais. Déjà six millions de doublons ont été repérés sur les listes électorales. La Commission les a retranchés.