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A l'arrivée de Moïse Katumbi, la foule est en liesse. Des dizaines de partisans rassemblés dans un hôtel de la banlieue de Johannesbourg (Afrique du sud)
pour le lancement de son nouveau parti : "Ensemble pour le changement". L'opposant au régime du président Joseph Kabila est en exil depuis 2016, mais il ne compte plus le rester longtemps. Il annonce son retour en République démocratique du Congo pour se présenter aux élections prévues en décembre prochain. S'il devient président, Moïse Katumbi promet paix et stabilité.
Quand je serai président, je convoquerai les exploitants miniers, j'appellerai la Chambre de Commerce du Congo, nous allons dialoguer, voir ce qui est important.
Parce que sans stabilité, aucun argent n'est garanti.
Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle
Soutenu par une quinzaine de formations congolaises, Moise Katumbi ne fait pas l'unanimité. A Johannesbourg, la présentation se fait dans une atmosphère houleuse.
Pour certains, un ancien allié du président ne peut être présenter, comme l'aternance.
Depuis 2016 et le refus de Joseph Kabila de rendre le pouvoir, la Congo est plongé dans une grave crise politique. Moïse Katumbi, est lui contraint de quitter le pays.
A son retour au Congo, le milliardaire, ancien gouverneur de la province du Katanga
et patron d'un des plus célèbres clubs de foot du continent, est menacé d'arrestation.
Il est condamné à trois ans et demi de prison, pour spoliation immobilière.
Des accusations, qu'il juge sans fondement.