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- RDC : Moïse Katumbi s'explique
L'homme d'affaires évoque le calendrier électoral "La Constitution est claire : nul ne peut effectuer plus de deux mandats de cinq ans", Joseph Kabila (devenu son ennemi intime) qui, selon lui, dès le 20 décembre, "ne dirigera plus la RDC".
Moïse Katumbi ne fait pas mystère des risques qu'il prendrait si l'actuel président s'accrochait au pouvoir.
Il répond également sur cette tentative d'empoisonnement dont il estime être victime et ses ennuis judiciaires en cours, cela malgré un devoir de réserve sur les poursuites dont il fait l'objet. En effet, Alexander Stoupis, un citoyen grec, a porté plainte contre l’opposant qu’il accuse d’avoir acquis illégalement l’un des immeubles qui appartenaient à sa mère au début des années 2000 et cela, par le biais d’un faux contrat.
"Je vais rentrer au pays. Mon combat est un combat pacifique pour la première alternance au pouvoir dans notre pays . Le même parquet qui m'avait autorisé à sortir du pays m'a condamné injustement. C'est une fausse condamnation (...) Je suis candidat à la Présidence de la République et je vais annoncer la date de mon retour au peuple congolais. (...) La Cour Constitutionnelle n'a pas le droit de donner même une minute de plus au Président Kabila. La Cour Constitutionnelle n'est pas au dessus de la constitution et elle n'a pas dit que le président Kabila pouvait rester au pouvoir. Au mois de septembre, elle est obligée de convoquer l'élection présidentielle parce que le 19 décembre 2016, le Président Kabila ne sera plus Président de la République. Il doit laisser une histoire et dire : "J'étais le premier président à quitter le pouvoir pacifiquement".
"Je respecte beaucoup le président Étienne Tshisekedi, qui est devenu le président de l'opposition (...) il rentrera au pays le 31 juillet. Si je rentre au pays, c'est que j'ai un programme. Concernant d'abord l'éducation. Quand je suis arrivé dans la province du Katanga, j'ai trouvé 300 000 élèves sur les bancs de l'école. Quand j'ai quitté, ils étaient 3 millions 600 000 élèves. Les routes aussi. J'ai trouvé une province où il n'y avait plus de route. J'ai "asphalté" plus ou moins 1500 kilomètres de route pendant mon mandat. La Belgique avait laissé au Katanga 450 kilomètres. J'ai construit le plus grand pont en béton sur la rivière Lualaba. J'ai trouvé la production du cuivre à 8000 tonnes/an et je suis passé à 1 million 300 000 tonnes/an ! Autre exemple. La douane qui faisait 1 million 200 000 dollars/mois. Avec la douane, je suis arrivé à plus d'un milliard par an ! Il y a des ressources, des recettes, cela doit être bien canalisé."